Home sweet home

Dimanche dernier, on est allé déjeuner chez mes parents. Dans le métro qui nous amenait chez eux, on s'est tranquillement assis en face de deux supporters à moitié endormis. Déjà bien attaqués par une probable nuit de biture qui avait suivi un match de foot quelconque, ils avaient encore chacun une canette de bière à laquelle ils s'accrochaient en s'endormant. Etant dotés d'une solide culture scientifique, nous savions que le sommeil entraîne un inévitable relâchement musculaire et que ces bières n'allaient pas tarder à subir le fatal effet gravitationnel. La seule question était : lequel des deux lâchera le premier ? C'est celui de droite qui gagna la compétition. Sa canette tomba comme prévu, et le liquide jaunâtre et mousseux se répandit sur le sol. Celui de gauche, bien que second, nous offrit une belle performance comme spectacle. N'ayant pas la chance d'être contre la fenêtre, comme son voisin, il s'écroula sur une fille à côté en renversant la bière sur son pantalon. Il tenta maladroitement de s'excuser et de l'essuyer, mais la fille lui dit en souriant que ça n'était pas grave.

C'est bon d'être de retour à la maison.